Fleurs sauvages dans un champ

Les besoins en eau des plantes ne sont pas les mêmes selon les espèces végétales. Or, il s’agit d’un élément essentiel à maîtriser ! Car si certaines plantes sont sensibles au manque d’eau, d’autres ne peuvent par contre pas survivre à un arrosage en excès.

De plus, l’arrosage des plantes doit être adapté aux saisons. La pluie étant généralement suffisante en automne-hiver, l’eau risque par contre de manquer aux sols en été ou au printemps et par voie de conséquence, au niveau des plantes qu’ils nourrissent.

La prise en compte de ces différents paramètres est essentielle pour que vos plantes évoluent dans de bonnes conditions. Nous vous partageons dans cet article tout ce qu’il faut savoir sur les besoins en eau des plantes.

Les paramètres dont dépendent les besoins en eau des plantes

Le climat constitué par l’action du soleil, du vent et par l’hygrométrie se présente comme le facteur principal qui influe sur les besoins en eau des plantes.

Pour les agriculteurs, il existe des sites spécialisés qui tiennent compte de ces différents paramètres en leur fournissant une météo adaptée à leur secteur d’activité.

On y renseigne généralement le temps qu’il va faire, mais aussi l’Evapo-Transpiration Potentielle ou ETP qui n’est autre qu’un indicateur de la consommation en eau des plantes.

Cette information est alors communiquée en mm d’eau, soit un litre par mètre carré.

La faculté d’adaptation des plantes

Il faut aussi savoir que la plupart des plantes ont su développer leur capacité d’adaptation au niveau de la disponibilité en eau dans leur environnement.

Ainsi, elles savent fermer leurs stomates en journée. Les stomates sont les composants des plantes qui assurent les fonctions de respiration et de transpiration.

De même, elles peuvent aussi ralentir leur métabolisme en milieu aride ou encore limiter leur surface d’échange en se constituant plus d’aiguilles que de feuilles.

Enfin, les plantes savent aussi se départir de leurs feuilles lorsque l’eau manque du fait de la sécheresse.

Au vu de cette capacité d’adaptation de certaines plantes, il est alors possible de faire abstraction de leurs besoins en eau en choisissant tout simplement celles qui peuvent pousser sur votre terrain en s’adaptant aux conditions climatiques et à la composition de votre sol.

L’intérêt de cette mise en conformité entre climat d’une part et nature des plantes d’autre part se trouve dans le fait que les arrosages et donc les apports en eau des plantes ne constituent plus en soi un problème.

À titre d’exemple, ce n’est pas parce que votre sol est sec que vous devez pour autant intensifier les arrosages, car vous aurez préalablement opté pour des plantes qui peuvent survivre aux conditions de l’environnement dans lequel elles sont plantées.

De même, vous pourrez aussi adapter l’agencement de vos plantations en fonction de la nature de vos plantes. Vous placerez celles en quête de sol humide à l’ombre si ce n’est à proximité d’un point d’eau alors que vous disposerez les plantes qui aiment la sécheresse à des endroits plus exposés au soleil.

Le phénomène d’asphyxie et d’évapotranspiration

L’asphyxie des plantes

L’asphyxie des plantes est un phénomène à connaître lorsqu’on parle des besoins en eau des plantes. Elle intervient lorsque la plante est de nature à ne pas supporter les excès d’eau et voit ses racines trempées dans l’eau stagnante.

La solution se trouve alors dans le drainage des sols qui restent le plus souvent humides après la pluie. On parle alors de mouillères.

L’évapotranspiration des plantes

L’évapotranspiration constitue elle aussi un phénomène qui mérite attention. Il s’agit d’une part de l’action de la plante qui consiste à transpirer par ses stomates l’eau qui arrive dans ses feuilles en partant du sol pour pénétrer ensuite dans les racines avant de transiter par ses vaisseaux.

D’autre part, les plantes subissent aussi ce que l’on appelle l’évaporation. Il s’agit pour le sol qui les accueillent de laisser partir l’eau qu’il contient sous forme de vapeur d’eau et ce, sous l’effet chauffant des rayons solaires.

Ces deux phénomènes, permanents et simultanés, forment ensemble ce que l’on appelle l’évapotranspiration des plantes. Elle est intéressante dans la mesure où elle contribue à l’épuisement de l’eau qui sert de nourriture à la plante.

L’arrosage régulier et équilibré des plantes

Parlons maintenant de l’arrosage qui peut être utile à vos plantes. Il faut savoir qu’il doit se faire de telle sorte que l’eau soit suffisante dans le sol. L’humidité de ce dernier doit alors être vérifiée en profondeur au moyen du toucher.

Pour équilibrer l’apport en eau de vos sols et donc de vos plantes, la fleuriste Béa Fleurs conseille d’ailleurs de privilégier un système d’arrosage en goutte à goutte. Pensez aussi aux Ollas, technique ancestrale mais qui fonctionne parfaitement.

Il faut garder en tête qu’un sol trop humide risque d’asphyxier les plantes et de favoriser la proliférations de champignons nocifs à leur développement. C’est pourquoi je recommande souvent le goutte à goutte.

Béa, de Béa Fleurs, Nice

Ensuite, pour assurer à vos plantes une bonne résistance à la sécheresse, assurez-vous qu’elles soient enracinées profondément dans le sol.

Ne lésinez pas non plus sur le binage, car il aère votre sol tout en le débarrassant des mauvaises herbes qui consomment l’eau de vos plantes. Le binage se veut aussi être la solution pour limiter l’évaporation de vos sols.

L’eau de pluie et des gouttières peut être récupérée dans un bac récupérateur d’eau pour faire des économies d’eau.

Enfin, vous faites bien d’apporter à votre sol les éléments nutritifs qui pourraient lui manquer. Ainsi, il augmentera sa capacité à absorber et à retenir l’eau de vos arrosages.

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