Après le confinement lié à l’épidémie du Covid-19, plus que jamais, la majorité des français propriétaires souhaiteraient posséder une piscine à leur domicile. Par ailleurs, nous sommes déjà 15% de français à posséder une piscine chez nous, et vous serez peut-être surpris, mais 4% des personnes interrogées par le sondage que nous allons analyser dans cet article, ont fait installer une piscine après le début de la crise sanitaire.

En effet, de nombreux sondages laissent comprendre que les foyers français font de l’installation de cet équipement, un rêve, tant pour leurs domiciles que pour leurs résidences secondaires.

Toutefois, malgré leur volonté, bon nombre d’entre eux se retrouvent confrontés à certains obstacles qui empêchent la réalisation de ce projet.

La toute dernière enquête de OpinionWay nous indique pourquoi, en dépit de cet attrait pour les piscines privées, nos compatriotes continuent d’hésiter.

Ceci étant, nous avons souhaité comprendre les contraintes auxquels sont confrontés les propriétaires ayant ou non une piscine, et vous allez voir que l’entretien, le coût et plusieurs autres raisons sont mises en avant.

Entretenir une piscine coûte cher

2 français sur 3 estiment que l’entretien de la piscine est le principal frein à une installation.

Dans le même sillage, pratiquement la moitié indique que l’entretien régulier coûte excessivement cher. Pour preuve, il faut en moyenne débourser 40 € par mois pour entretenir parfaitement un bassin d’une surface de 32 mètres carrés.

Pour avoir une piscine impeccable, vous devrez de plus vous équiper d’un robot nettoyeur et de tous les produits indispensables pour un entretien réussi. Pour cela, les dépenses peuvent parfois atteindre jusqu’à 1000 euros dans certains cas. L’estimation est faite ici en fonction de la surface de la piscine et du type de matériel qui y sera utilisé.

La FPP pour sa part, retient un budget moyen de 40€ mensuel ou 500€ annuel.

De plus, une partie des personnes ayant pris part au sondage n’hésite pas à désigner l’impôt foncier comme l’une des principale autre limite.

Autrement dit, si vous faites construire une piscine enterrée, attendez-vous à ce que votre augmentation sur la taxe foncière soit salée.

Cet aspect est déterminant parce que cela augmente la valeur locative de votre bien d’un point de vue cadastral.

La taxe d’aménagement fait réfléchir les propriétaires

On a tendance à l’ignorer, mais l’un des élément bloquant qui pousse les français à se rétracter dans leur projet de construction de piscine est la « taxe sur les abris de jardin », cet impôt souvent beaucoup plus connu sur le nom de taxe d’aménagement.

Il faut dire que contrairement aux autres installations, la base imposable des piscines est standard et se fait au prorata du nombre de mètre carré * la superficie totale de la construction, sachant le tarif varie en fonction de votre zone cadastrale.

Pour clarifier ce point, vous pouvez vous rendre sur le site du Ministère de la Cohésion et des Territoires pour être fixé. Vous aurez accès à un simulateur vous permettant d’estimer à combien pourrait vous couter une éventuelle installation de piscine chez vous.

Ex : Pour tester le simulateur, nous avons pris une piscine de 32 mètres carrés à Nîmes et pour cette surface le taux était de 340 €.

Les frais d’installation de la piscine sont une autre barrière

On aurait pu croire que les français se rétractent à cause du coût de l’installation, mais, c’est seulement la troisième raison mise en avant. Il faut dire que les coûts ont pourtant de quoi faire réfléchir les propriétaires. Il faut en moyenne 5 000 € pour l’installation d’un bassin hors sol et 30 000 € pour le montage d’une piscine enterrée.

Si nous en croyons les chiffres mis en avant par la FPP, il faut débourser près de 24 000 € pour la construction d’un bassin enterré faisant 32 mètres carrés.

Les raisons non-financières ne sont pas en reste

Toutes les excuses ne sont pas uniquement financières, certains propriétaires mettent aussi certaines contraintes liées à la sécurité. Près de la moitié des sondés se rétractent à cause du dispositif anti-noyade ou de l’installation de garde corps piscine.

Une bonne partie pointe aussi du doigt la protection des enfants vis à vis des équipements de surveillance défectueux.

Le dernier élément, non financier, mais non négligeable, concerne le manque d’espace pour la construction d’une piscine.

Même avec les limites évoquées par les ménages français, le regain d’intérêt pour les piscines ne diminue pas. Selon les prévisions évoquées par la FPP, il faut s’attendre à un chiffre record de 3,1 millions de nouvelles piscines privées installées dans l’Hexagone avant 2022.

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